Biographie

Né en 1979 dans une famille chrétienne, il entame après des primaires et secondaires, dès sa majorité, une carrière de militaire à l'Académie militaire Georges Bangui en Centrafrique. Il intègre l'armée nationale au sein de laquelle il exerce à différents niveaux en tant qu'Officier, puis Officier Supérieur. Il est en charge de la sécurité de l'ex président Ange-Félix PATASSÉ alors président de la République centrafricaine, de 1993 au 15 mars 2003, renversé par un coup d'état du Général François BOZIZÉ. Armel SAYO est de fait forcé de quitter le pays comme le firent plusieurs officiers, militaires et hommes politiques. pour s'exiler en France où il retrouve sa famille.

Il reste à l'écart de la vie politique et militaire centrafricaine jusqu'en 2013, période de son retour pour prendre la direction d'un groupe d' 1 millier d'hommes armés. Il s'oppose aux dérapages et violences du pouvoir de Michel DJOTODIA (chef d'état et tombeur de François BOZIZE le 24 mars 2013 avec la coalition SELEKA). Vers la fin de l'année 2013, très désireux d'œuvrer pour son pays, il dirigera l'Union des forces armées centrafricaines pour la restauration de la démocratie (UFACARD) ; un groupe Politico-militaire opérant pour la restauration d'un état au service des populations et face aux exactions, d'abord celles du régime et ensuite des soldats de la coalition Seleka parvenue au pouvoir. Dans la même optique, il occupera la tête du Comité National pour la Restauration de la Démocratie en République Centrafricaine (CNRD) puis la direction du mouvement Révolution Justice « RJ ».

A la chute de DJOTODIA, Armel SAYO sera néanmoins le premier chef de groupe armé à accepter un désarmement en faveur d'un dialogue politique vers la restauration d'un état respectueux des institutions. Par la suite, les Autorités le nomment ministre de la jeunesse et des sports de la République centrafricaine, poste auquel le premier gouvernement KAMOUN, institué par la présidence de transition de Catherine SAMBA-PANZA le reconduit en date du 10 aout 2014. Renouvelé dans ses fonctions de ministre le 16 janvier 2015 au sein du deuxième gouvernement KAMOUN, et ce, jusqu'à la fin de la transition après avoir occupé différents portefeuilles ministériels : de la jeunesse et des sports, et enfin, de l'habitat et du logement. L'élection de Faustin Archange TOUADERA à la présidence en mars 2016 met fin à son engagement ministériel.

Cependant après sa participation et son action déterminante lors de la signature de l'accord politique de Khartoum en février 2019, il est rappelé par l'Autorité supérieure pour assurer les fonctions de Ministre Haut-Commissaire rattaché à la Présidence de la République en charge de la formation et réinsertion des jeunes vulnérables d'abord, puis Ministre chargé des reformes de l'administration.

Après avoir été porte-parole de l'ensemble des 14 groupes armés durant les négociations de Khartoum, puis candidat à l'élection présidentielle de décembre 2020, il est injustement congédié pour cette seule raison en mars 2020.

Lui, Officier Supérieur militaire, Commandant dans l'armée nationale, homme politique d'action reconnu à l'International comme un fervent acteur pour la Paix, pour son intégrité et son honnêteté, aux compétences maintes fois démontrées, distingué par les instances internationales : en 2020, l'Organisation Mondiale pour la Paix lui décerne une « Médaille Spéciale » – en 2021, un Prix d'excellence au Titre de « Meilleur Travailleur pour l'année 2020 ». Ces mêmes Instances l'identifient comme « … le visionnaire d'un avenir meilleur pour son pays …», comme « un acteur et défenseur fortement investi pour le développement du Centrafrique dans le respect des intérêts partagés et au profit de tous ses concitoyens » … qu'il souhaite UNIR DANS LA DIVERSITE pour enfin construire un pays de PAIX où il fait bon vivre.