Notre Pays aujourd’hui

Les conséquences d’une corruption d’Etat

Pendant que TOUADERA et son cercle font des voyages touristiques 4 fois par mois sur le budget de l’Etat, voici ce qu’ils donnent à boire aux populations du village BOMASSA près de la ville de BAYANGA.


La Centrafrique est confrontée à une situation politique et sécuritaire tendue, marquée parun référendum constitutionnel qui pourrait ouvrir la voie à un troisième mandat du président TOUADERA.



C’est pourquoi le commandant Armel SAYO doit nous libérer et nous donner de l’eau potable.

SEGA, SAPEKÉ 1 ET 2 LANGBACHI PETEVO ET BRUXELLES

pays est secoué pardes scandales de détournement de fonds, des vols de denrées alimentaires et des prédictions de fin tragique pour le chef de l'Etat , le responsable de cette situation. Voilà un projet de réhabilitation des routes au quartier dont le financement a été détourné pour payer les mercenaires étrangers.

Outre les violences et les meutres

Les violences basées sur le genre ont atteint des niveaux alarmants avec un nombre d'attaques qui a triplé depuis 2020. Parmi les victimes, trop peu osent rapporter leur agression, et le chemin est encore long pour obtenir réparation. Reportage de Flore MONTEAU et Cyrille Jefferson YAPENDE.


LES MENSONGES D’ETAT

Nos richesses minières ne sont pas moins exploitées qu’hier, Mais aujourd’hui, en 2024 plus encore, le dur travail de nos exploitants et de nos artisans est pillé. Par la route ou en avion, les pierres précieuses passent les frontières poreuses qui entourent la RCA, comme le souligne le groupe d’experts des Nations unies dans son rapport. Le Processus de Kimberley et la création de la « zone verte », ont très faiblement permis la formalisation du marché, la majorité du territoire échappe encore au processus.

PUISQU’IL N’Y A PAS DE VOLONTÉ POLITIQUE

Le Centrafrique :

Prochaine réserve pétrolière d’Afrique Subsaharienne 90 milliards de barils

tel est le potentiel du pétrole Centrafricain. D’après les estimations faites ces récentes années nos réserves couvrent plusieurs décennies. Les investissements seront rentables sur un très long terme. L’approvisionnement régional des Pays africains est ASSURÉ.

Et pourtant, notre situation économique est catastrophique
Accès à l’électricité de la population : 15,7 % en 2021 - inchangé en 2023
Peu ou pas d’infrastructures
Peu ou pas d’industries
Peu ou plus d’agriculture (insécurité et pillages)

Nos enfants espèrent, ne les décevons pas

Notre pays a des richesses

Mais ils ont si peu …

Le contexte politique d’insécurité impacte lourdement notre système éducatif. Il provoque des interruptions régulières et massives dans la scolarité de notre jeunesse. Le Centrafrique compte parmi les pays les plus pauvres et les plus fragiles du monde, il souffre de trouble et d’instabilité chronique, du manque de compétences et d’éthique de ses dirigeants, du désespoir de sa population qui est épuisée.

Centrafrique : ce qu’il faut savoir …

Sur l’éducation

insuffisance d’enseignants qualifiés :40%sont des «maîtres parents» sans formation ni qualification (savoir lire et écrire suffit pour pouvoir enseigner dans les villages)

Un seul manuel pour dix élèves, secteur largement sous-financé 1,45% du PIB contribue aux dépenses courantes du secteur , taux le plus bas en Afrique. Parmi notre jeunesse enseignée : peu trouvent du travail en fin d’études, et moins encore pendant… car il n’existe aucune VISION , aucune VOLONTÉ de développement économique

Sur la santé

En janvier 2023, l’enquête ENSA a été mise en œuvre dans 78 sous-préfectures du pays et a touché 11 748 ménages. Les résultats ont fait ressortir que 34% de la population centrafricaine était en insécurité alimentaire soit 2 millions de personnes. Parmi eux, environ 200.000 personnes, soit 10%, sont en insécurité alimentaire sévère. Ces résultats montrent des cas d’insécurité alimentaire croissante en RCA, en particulier dans les zones situées en dehors de Bangui Au total 49% de la population soit 2 991 000 personnes auraient besoin d’une action urgente.

Une situation qui continue de se détériorer : la Coordination humanitaire des Nations Unies estime que 56% de la population, aura besoin d'une assistance humanitaire et d'une protection en 2023, soit une augmentation de 10% par rapport à 2022