CENTRAFRIQUE: LE PRESIDENT FAUSTIN TOUADERA DE L'ESPOIR A LA TRAHISON DU PEUPLE SANGO
Depuis son accession au pouvoir il ya de cela 8 ans le Professeur de Mathematique, ancien Premier Ministre du General Francois Bozize, ne finit pas de décevoir le Peuple centrafricain qui avait pourtant cru qu'il serait UN sauveur. Helas.
D'inquiétudes, en impatiences et aujourdhui c'est la deception totale qui est le sentiment le plus partagé par le peuple Sango qui semble totalement désemparé á deux ans de la fin du dernier mandat cauchemardesque de l'homme de la Russie.
Si c'est de la pauvreté, l'insécurité ou la mauvaise gouvernance qu'il s'agit, l'on peut dire que les centrafricaines et centrafricains en ont connu et en sont rassasiés.
Mais le pire semble totalement venu au moment oú ils s'y attendaient le moins.
Les Mathematiques du Professeur d'université FAUSTIN TOUADERA n'ont jamais pu venir á bout de la misère generalisée qui étrangle les centrafricains depuis des décennies.
Les équations á plusieurs inconnues sont insolvables .
Contrairement à ce quil vilipendait de negatif contre la cooperation française, suscitant l'interruption momentannée de leurs assistances , le retrait des troupes, tous les repères sont perdus pour du Néant vers le Néant.
UN manque de vision doublé d'une gouvernance corrompue.
La gestion du peuple, des conflits et de la crise socio economique generalisée que vit la RCA exigent , selon des observateurs avertis, une refonte sinon une refondation globale et radicale des grands axes de la gouvernance politique. Les espoirs du peuple sont deja noyés.
Meme si les tensions sur les fronts militaires internes ont connu une baisse considerable dûe au depot des armes par plusieurs groupes militaro-politiques et rebels suite à l'Accord Politique de Khartoum, il n'en demeure pas moins que les populations centrafricaines continuent de subir l'insécurité quasi quotidienne dans plusieurs regions ou localités du pays.
Pire l'ensemble des 14 groupes armés qui ont été impliqués dans cet Accords de Paix sous instigation de la communauté Internationale crient á la trahison au nez du pouvoir de Bangui qu'ils considèrent désormais non crédible et indignes de gerer le pays.
La derniere dislocation de la CPC dirigé par le Général Bozizé au profit d'une nouvelle plateforme, CMS , qui s'articule autour du Colonel Armel Migatolum Sayo, ancien ministre, prouve á suffisance l'échec criard du processus de dialogue et de reconciliation nationale .
L'opposition politique martyrisée , soumise á un regime d'exception, continue de subir le pouvoir de Touadera comme le paroxysme du non droit en Centrafrique : Emprisonnements , chasse á l'homme et exiles obligatoires sont leur quotidien sous le Professeur tyran de Bangui.
LE PEUPLE A FAIM
Les travailleurs, les fonctionnaires, militaires, parlementaires et bien d'autres couches sociales n'ont connu jusqu'ici aucune amélioration de leurs conditions de travail et de vie. La jeunesse ne se retrouve pas car rien ne lui permet d'espérer un avenir meilleur.
Au contraire , désillusionés , ils expriment en coeur une colère face au pouvoir Touadera qu'ils qualifient tous d'incompetence notoire et de corruption gravissime.
MAUVAISE GOUVERNANCE
L'implication des forces militaires Wagner dans le pillage des minéraies du pays et même souvent dans la gestion financière approximative des maigres resources du pays constituent une source de critiques fréquentes et de mécontentement general sans précédant .
Les interminables voyages coûteux du President Archange Touadera et ses plethoriques délégations á l'étranger sont devenus ces dernieres semaines des sujets de divers debats et sources de ras le bol car il faut le réconnaître, les centrafricains ont faim et le pouvoir est incapable de solutions durables.
CRISE GENERALISÉE
En ces temps qui courent le Centrafrique vit une crise profonde sans précédent, car le manque de lisibilité dans l'avenir du pays, d'infrastructures, de cohesion sociale et surtout de gouvernance crédible imposent au peuple une atmosphère morose, de precarité et paralysies genéralisées.
Le pays de Barthelemy Boganda est á la croisée des chemins et ni les politiques, les militaires, encore moins la société civile á Bangui ne savent quoi faire.
LE BOUT DU TUNEL EST BOUCHÉ
Les populations centrafricaines s'enfoncent de plus en plus dans un tunnel sombre et l'incertitude domine plus que jamais.
Qu'est ce que demain reserve aux banguissoises et banguissois?
L'echec est desormais le surnom du President Touadera Faustin et la deception est son image.
L'heritage que le piètre president risque de leguer á sa descendance et aux filles et fils centrafricains n'est rien d'autres que la haute trahison de la patrie. Comme quoi la montagne a accouché d'une souris, toute minuscule. Ceci est dommage.
Heureusement que la lutte continue de plus belle pour les dignes heritiers de Barthelemy Boganda.
Dieu est pour le peuple qui attend des jours meilleurs, sinon dont on attend un sursaut d'orgueil salvateur á défaut d'un miracle divin.
A bon entendeur Salut
David Nguruizita J
Pour armelsayo.net